Trouver le bon emplacement pour votre vente directe en distributeur n’est ni facile ni difficile.
Suivez le guide !

"En rentrant, je ferai un tour au distributeur"
Il y a une grande différence entre « en rentrant , je ferai un tour au distributeur » et « je m’arrêterai au distributeur en rentrant ». Si vous pensez à votre distributeur comme un drive fermier, et vous pouvez, alors installez devant le distributeur un vrai circuit drive. En matérialisant devant le distributeur une boucle de circulation à l’aide d’un panneau sens giratoire le distributeur sera réellement perçu comme un drive, c’est à dire un point de vente rapide et pratique : on ne fait qu’y passer, on ne s’y arrête pas. Pour vous, vendeur en distributeur, l’intérêt est évidemment d’attirer à votre point de vente un plus grand nombre de clients simplement en matérialisant dans l’espace cette idée : ici, on achète au distributeur des produits de qualité, vite et sans chichis.
Bien implanter un distributeur automatique partagé
Pour un distributeur multi-produits, que vous en gériez seul l’approvisionnement ou que le distributeur soit un drive fermier mutualisé avec d’autres producteurs qui gèrent chacun leurs casiers, qu’il y ait une ou plusieurs bornes de commande, le bon emplacement est celui où tous les apporteurs vont pouvoir livrer (ou faire livrer) dans des conditions satisfaisantes.
Si l’emplacement est stratégique de ce point de vue, il sera aussi stratégique du point de vue de la clientèle car cela veut dire qu’il est facile d’accès. Pour une offre vraiment diversifiée, on peut installer plus de 200 casiers presque partout. On peut installer par exemple plus 400 casiers dans une ville de 9640 habitants au recensement de 2021 , même 700 casiers dans une ville de 1797 habitants au recensement de 2015 ! Vous aurez soin de prévoir un parking facile d’accès. Et assez grand. Non…plus grand. Non, plus grand encore ! Voilà,…c’est bien comme ça.
Votre distributeur est votre meilleure vitrine
Pour les fruits et légumes, la nature intrinsèquement périssable de vos produits, en particulier les légumes-feuille, mais aussi les produits tels que les fraises, les petits fruits rouges ou les tomates ne permet pas de les conserver longtemps dans des conditions de froid intense sans leur faire perdre beaucoup de leur qualité. Bien entendu, il est possible de garder des fraises ou des tomates présentables pendant trois jours si elles sont maintenues à 4°C, mais le produit vendu à votre client risque de ne pas être assez différenciant pour justifier le déplacement jusqu’à votre distributeur personnel. C’est donc un mauvais calcul d’installer loin de l’exploitation un distributeur intensément réfrigéré en se disant que le froid permettra de garder les produits présentables longtemps. Vous devriez installer un distributeur automatique pour que les produits se vendent le plus vite possible et non pour qu’ils restent visuellement attrayants le plus longtemps possible. Ou pour le dire autrement : vous devez considérer votre distributeur de fruits et légumes comme une vitrine, et non comme un réfrigérateur.
La logistique au cœur de la rentabilité de votre distributeur de légumes
Les volumes de vente qui peuvent être atteints lorsque votre distributeur de légumes devient le lieu habituel d’approvisionnement de vos clients en fruits et légumes peuvent être considérables. Ce qui peut vite rendre économiquement incohérent ou humainement pénible des trajets fréquents entre le lieu de production/stockage et le lieu de vente. Dans le cas où vous hésitez entre plusieurs emplacements pour votre distributeur de légumes, nous conseillons de demander son avis à notre responsable de secteur et de faire un calcul précis des coûts et temps de trajets.
Imaginons que vous installiez un distributeur de 60 casiers à 10km et 10 minutes de chez vous. Quand vous aurez vendu 25 à 30 casiers, un certain nombre de références seront peut-être manquantes et vous aurez en tous les cas intérêt à le remplir à nouveau car il sera perçu plutôt comme vide que plein. Peut-être vendrez vous 4 x 25 casiers dans la journée, soit 4 x (10 minutes aller + 10 à 20 minutes de remplissage + 10 minutes retour) = 4 x 30 ou 4 x 40 minutes, soit entre 2 et 3 heures, dont plus de la moitié du temps passé à conduire.